U4 est une série de quatre livres tournant autour des mêmes événements, mais du point de vue de différents personnages et écrits par différents auteurs. Il y a quelques années, une amie m’a offert U4 Jules (de Carole Trébor) et j’avais beaucoup aimé. Du coup, il y a un certain temps (ma pile de livres à lire est assez conséquente et a du mal à diminuer vu que j’en rajoute régulièrement malgré le fait que je me suis dit plusieurs fois que je n’achèterais plus de livres avant un moment…), lors d’un passage en France, je suis entrée dans une librairie et ils avaient les quatre livres, j’en ai donc pris un, Koridwen.
Avant toute chose, le résumé:
« Je m’appelle Koridwen. Ce rendez-vous, j’y vais pour savoir qui je suis. »
Koridwen est la dernière survivante d’un hameau de Bretagne. Avec l’aide du vieux Yffig, elle a inhumé les neuf autres habitants du coin. Puis le vieux Yffig est mort à son tour, et Koridwen l’a enterré lui aussi. Avant de mourir, la mère de Kori lui a confié une enveloppe laissée par sa grand-mère, à ouvrir le jour de ses quinze ans. Cette lettre, qui parle d’un long voyage et de mondes parallèles, fait si étrangement écho au message reçu sur Warriors of Times que Koridwen est ébranlée malgré elle. Elle décide d’aller chercher son cousin Max et de se rendre avec lui en tracteur au rendez-vous à Paris.
J’ai aussi bien apprécié ce livre, qui met bien en lumière comment l’être humain peut être horrible, mais aussi l’entraide qui peut exister entre survivants, une dualité de notre espèce qui me fascinera toujours. La toile de fond ? Un virus mortel qui a décimé 90 % de la population et auquel seuls les adolescents semblent résister. Peut-être pas la meilleure lecture en temps de pandémie… quoi que…