Mercredi 2 septembre 2015
13h50
Restaurant Christine, Szentendre
Un des derniers arrêts de la visite de Pest est en face de la cathédrale St Stéphane où se trouve la statue d’un vieux policier bedonnant au ventre magique. En effet, si on lui frotte la panse on aura jamais de problèmes de poids, on ne sera jamais gros. Tiens, mon médecin aurait dû m’envoyer à Budapest au lieu de mes traitements et régimes. 😀
Une fois la visite achevée, je me pose et me connecte sur l’appli de Trip Advisor pour trouver un resto correct dans ce haut-lieu touristique. Je repère un snack à burger qui a de bonnes critiques, sauf un abruti qui se plaint qu’ils n’acceptent pas les Euros. Ouais, sûrement parce que c’est pas la monnaie locale… Personnellement, j’évite les endroits qui acceptent les Euros, ça sent trop l’attrape-touriste.
Avant d’aller déjeuner, je décide d’aller visiter la basilique Saint Stéphane pour fuir la chaleur et le soleil, elle est magnifique ! On peut monter à la coupole par ascenseur, mais j’ai zappé. À l’intérieur, se trouve la main droite du roi Stéphane. Canonisé quelques décennies après sa mort, son corps a été exhumé et sa main droite n’était pas entièrement décomposée contrairement au reste du cadavre. La main est exposée mais on ne voit rien, pour quelques Forint on peut allumer la relique, mais je refuse de participer à l’exploitation du cadavre de ce pauvre homme mort il y a environ 1000 ans.
Sur ce, je suis allée chez Jack Burger, pas mauvais, rien d’exceptionnel, le pain est brioché, c’est sympa. Ensuite, tuée par la chaleur je suis rentrée à l’hôtel faire une sieste avec la clim. Va falloir que je repense ma stratégie de voyage et éviter d’aller là où et quand il fait plus de 30°C.
Mercredi 2 septembre 2015
20h45
Tacos Locos, Budapest
Après ma sieste hier, j’ai tenté de faire l’excursion loupée de dimanche, cette fois pas besoin de chercher un bus de remplacement, le tram qui y va (et non plus le bus) est bien indiqué. Arrivée à Városmajor où prendre le train 60, celui à quai reste fermé puis rentre au garage, au bout de 30 minutes sans train en vue, je décide d’oublier ce parcours car il se fait tard, pas envie de randonner de nuit, et le télésiège, point final de la balade ferme dans 1h30. Ce sera pour une prochaine visite de la ville.
Je me rabats donc sur un conseil de l’hôtelière et de la guide et me rends à l’autre bout de Buda pour grimper la colline où se trouve la statue de la liberté (rien à voir avec celle de NYC). La montée est rude, il fait encore chaud, la pente est raide. J’ai fait plusieurs arrêts, la vue est belle, le soleil commence à descendre, le ciel se colore. Je rassemble mes dernières forces pour traîner ma carcasse jusqu’en haut, en même temps, j’ai une marmotte sur le dos… :-p
Enfin en haut, je profite de la superbe vue sur la ville et le Danube, et là, je sais pas si c’est la chaleur, la fatigue ou quoi, mais j’ai eu une pensée folle, un truc insensé, je me suis dit que si j’avais quelqu’un de spécial à côté de moi avec qui partager ça ce serait trop romantique. Hein ?! Quoi ?! Ce mot dans ma bouche ?! Enfin, dans mon cerveau, beurk. 😀 Bon, reprenons-nous, il est temps de descendre !