Un soir, en discutant littérature de science-fiction avec une amie, elle m’a conseillé La Main gauche de la nuit d’Ursula K. Le Guin, un roman de SF mettant en scène une civilisation extra-terrestre en se basant plus sur la culture, la société, que la technologie et les guerres interstellaires (pas que je dénigre ce genre de science-fiction, loin de là). Le lendemain, hop, sur Amazon et version originale commandée.
Résumé d’Amazon France:
Sur Gethen, la planète glacée que les premiers hommes ont baptisée Hiver, il n’y a ni hommes ni femmes, seulement des êtres humains. Des androgynes qui, dans certaines circonstances, adoptent les caractères de l’un ou l’autre sexe.
Les sociétés nombreuses qui se partagent Gethen portent toutes la marque de cette indifférenciation sexuelle. L’Envoyé venu de la Terre, qui passe pour un monstre aux yeux des Géthéniens, parviendra-t-il à leur faire entendre le message de l’Ekumen ? Ce splendide roman a obtenu le prix Hugo et a consacré Ursula Le Guin comme un des plus grands talents de la science-fiction.
Si vous le lisez en français, je ne peux pas dire si la traduction est bonne vu que je l’ai lu en anglais, le genre de livre que j’adorerais traduire d’ailleurs, mais je digresse. J’ai beaucoup aimé cette histoire, le livre est très bien écrit, les personnages principaux sont attachants, la description de la race et de la société de la planète sont très bien faites, tout a été bien pensé, ce qui fait que ça marche. L’alternance entre différents narrateurs peut parfois perturber légèrement, car d’un coup on ne sait plus qui parle, mais c’est un procédé intéressant auquel on se fait et qui rend l’histoire encore plus vivante. Bref, j’ai beaucoup aimé et je compte bien aller lire d’autres romans de cette auteure.