L’été dernier, une amie m’a conseillé la série Red Queen de Victoria Aveyard, et en décembre je m’y suis enfin mise, dévorant en un mois les quatre romans (chaque volume plus long que le précédent) de la saga et les deux nouvelles dont les histoires précédent les événements des romans. Je les ai lus en anglais, mais j’ai été étonnée de voir que pour les traductions françaises, les titres n’ont pas été traduits, ce que je ne m’explique pas. Je me suis demandé si c’était un choix de l’auteure, de la traductrice ou de l’éditeur. Dans les autres langues, les titres ont été traduits et ce sont des titres courts et simples repris de plus dans le récit. Mystère.
Bref, commençons donc avec la quatrième de couverture du premier volume :
Mare Barrow, dix-sept ans, tente de survivre dans une société qui la traite comme une moins que rien. Quand elle s’avère détenir des pouvoirs magiques dont elle ignorait l’existence, sa vie change du tout au tout. Enfermée dans le palais de la famille royale, promise à un prince, elle va devoir apprendre à déjouer les intrigues de la cour, à maîtriser un pouvoir qui la dépasse, et à reconnaître ses ennemis.
Victoria Aveyard nous transporte dans un monde post-apocalyptique où le racisme fait loi. Une société inégalitaire en guerre constante, mais stable, jusqu’à ce que Mare s’en mêle. Nous sommes comme elle, comme les autres, emportés par les événements qui viennent tout chambouler. Les personnages sont complexes, profonds, certains qu’on a au début détesté, on finit par les apprécier plus ou moins, et vice versa. Un livre difficile à poser, plein de suspense, des intrigues et trames qui retournent le cerveau, très bien écrit, bref moi j’ai adoré. Et je trouve que le système avec des chapitres du point de vue de personnages différents est excellent. Même si certaines choses, on les voit venir de loin, il reste encore des surprises, une aventure palpitante à dévorer sans modération !