Samedi 8 septembre 2018
Bordeaux
17h35
Ce matin, nous avons pris la direction de la gare avec un arrêt supermarché, voulant aller passer quelques heures à Arcachon, j’ai commencé à prendre les tickets à la machine et là, surprise : 24 €… En préparant le voyage, j’avais vu 15 €, ça fait un peu cher pour quelques heures, surtout qu’on a déjà bien dépensé pour la SNCF la veille (19 € l’A/R pour Saint-Émilion). Donc on a abandonné l’idée, se disant qu’il vaudra mieux revenir pour juste Arcachon.
Du coup, nous avons repris le chemin vers le centre, histoire d’aller prendre le petit-déjeuner. Ce sera sur la jolie place de la Victoire devant la faculté de médecine et de pharmacie. Après avoir repris des forces, nous sommes allées dire bonjour aux tortues avant de nous mettre en route pour la boutique de fromage et saucisson dont l’odeur nous avait alléchées l’autre jour. En chemin, on se rend compte que nous sommes près de l’appart, alors on passe se poser, histoire aussi de poser mes affaires de plage et les courses de S. On regarde un peu ce qu’on peut faire, vient l’idée du Musée d’Aquitaine et éventuellement d’une balade sur la Garonne si on a le temps.
Nous prenons donc la direction du musée, qui nous protégera en même temps du soleil de plomb dehors, ils vendent des éventails ce qui tombe bien car le mien commence à se délabrer. Nous explorons sur deux niveaux l’histoire de la région et de la France, préhistoire, époque gallo-romaine, Moyen-Âge, Renaissance, Révolution,… Avec notamment une partie sur l’esclavage… Ils n’étaient pas toujours cool nos ancêtres. Ce qui est dommage, c’est que beaucoup de panneaux ne sont pas traduits, les quelques-uns traduits en anglais et espagnol ne sont pas la traduction complète, S. a des connaissances assez basiques en français et notamment avec certains termes techniques, j’ai du mal à traduire en allemand. Il faut dire que mon cerveau fonctionne bizarrement avec les langues, traduire de l’anglais ou de l’allemand vers le français, pas de problèmes (en même temps, c’est ce talent et mon succès qui financent mes voyages), mais du français vers une autre langue, je fais des fautes que je ne fais pas normalement, des mots que je connais ne me viennent pas. Quand je parle en anglais ou en allemand, je pense dans la langue (sauf si, pouf, y’a un mot que je ne connais pas, il s’incruste dans une autre langue, bizarre, je sais), mais si je pars du français, ça bloque.
Enfin bref, donc le musée était bien intéressant. Nous avons d’abord fait l’exposition permanente, il y a aussi une exposition sur le voyage de Jack London dans les mers du Sud, l’avantage de ce musée, le billet est à la journée, on peut partir et revenir. Donc après m’être achetée un carnet Jack London et des boucles d’oreilles « gauloises », nous sommes allées nous restaurer. Ayant envie de choses différentes, nous avons pris l’option à emporter dans deux endroits différents et nous nous sommes posées à l’ombre dans l’herbe au bord de la mare sur la place Gambetta.
Après manger, retour au musée pour l’exposition Jack London, très intéressant, belles photos. J’avais plus tôt suggéré de retourner au Miroir d’Eau, mais mes pieds et mes jambes n’étaient pas d’accord. Nous sommes retournées à l’appart, j’ai pu me doucher et m’allonger un peu. J’irais bien me balader, mais j’ai toujours aussi mal aux pieds et aux jambes, du coup, je ne pense pas ressortir avant d’aller dîner. C’est juste dommage que je n’avais pas la place pour prendre mon livre, mais je lis des gros pavés en ce moment et avec juste une petite valise, c’est compliqué.
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Dimanche 9 septembre 2018
16h20
Berlin
Hier soir, nous sommes retournées dîner au Café des Arts, des serveurs plus sympathiques et avenants. Leur foie gras maison est excellent, leur entrecôte aussi, la profiterole, c’est original : un énorme chou avec glace vanille et chantilly sur une mare de sauce chocolat, très bon. Par contre, pas de chance, derrière nous, deux mecs, un toujours sur son téléphone à hurler (j’exagère à peine), la pauvre S. était la plus proche, on avait du mal à discuter. Nous sommes ensuite rentrées, avec un réveil aux aurores le lendemain, on voulait se coucher tôt, c’était sans compter sur la fête sur la terrasse de l’appart d’en face, j’ai sorti les boules quies, même avec j’entendais si je laissais la fenêtre ouverte.
Ce matin, debout assez tôt, nous n’avons pas changé nos bonnes habitudes et nous sommes allées à pied à la gare, détour chez Paul (S. a découvert et aime beaucoup) pour acheter le petit-déjeuner, nous avions trente minutes avant la navette pour l’aéroport, nous nous sommes dit autant aller tout de suite à l’arrêt. Le bus étant déjà là, nous sommes montées et peu de temps après, il a démarré, OK, donc nous avons pris celui d’avant. En moins d’une demi-heure, nous sommes arrivées à l’aéroport, nous nous sommes posées sur un banc pour manger et là une jeune femme nous a demandé où est le Paul, ah non, nous avons acheté ça à la gare, désolée.
Puis direction le terminal Easyjet (et autres low-cost), après le contrôle de sécurité, nous nous sommes promenées dans le Duty Free, mais c’est au Relay que je me suis ensuite lâchée : Chipster, Justin Bridou, crackers de Belin et un nouveau de Jean-Christophe Grangé, j’adore cet auteur, alors à chaque fois que je vois un roman de lui que je n’ai pas, hop, j’achète.
Le vol s’est bien passé, je suis rentrée il y a une bonne demi-heure. Ce fut un super petit séjour, Bordeaux est une très jolie ville, très agréable. Et encore, nous n’avons pas tout fait. Je pense retourner dans le coin, une petite croisière sur la Garonne et visiter le bassin d’Arcachon pourrait aussi être sympa.