Mardi 12 septembre 2017
21h15
Hôtel Villa Elisabeth, Sellin
Hier, après la gaufre, j’ai rebroussé chemin, côté promenade cette fois, j’avais repéré un arrêt du bus local à l’aller, mais le dernier était déjà passé et l’arrêt suivant se trouvait en haut d’une côte abrupte. Après avoir traîné ma carcasse, je suis arrivée essoufflée et j’ai attendu patiemment le bus qui m’a ensuite menée en quelques minutes jusqu’à mon hôtel, l’arrêt étant juste en face.
Je me suis posée histoire de travailler un peu et de regarder les restaurants sympas dans le coin. J’ai repéré un mexicain bien noté, juste en face, super. Un peu avant 19h30, j’ai pris la direction du Seebrücke pour admirer le coucher de soleil sur la mer, c’était vraiment magnifique, toutes ces jolies couleurs. Superbe. Alors que le ciel s’assombrissait de plus en plus, j’ai redescendu la rue pour aller au restaurant Desperado. J’ai pris place sur la terrasse couverte, l’atmosphère et le personnel étaient sympas, musique pop hispanique. Je me suis offert un cocktail, un délicieux pavé de rumsteak et un fondant au chocolat pas mauvais du tout. De retour à l’hôtel, j’ai un peu travaillé et je suis allée au lit tôt car le réveil devait sonner à 7h30 le lendemain.
Aujourd’hui, je voulais partir de l’hôtel vers midi, au final je ne me suis mise en route que vers 12h45. Je me suis arrêtée dans une boulangerie pour acheter de quoi manger pour plus tard et j’ai pris la direction du Seebrücke pour un tour en bateau.
Le bateau est arrivé en retard, le trajet vers Binz était court, mais superbe le long de belles falaises escarpées. La petite ville de Binz, également station balnéaire, est toute mignonne, le soleil brillait, c’était superbe. Je me suis posée vite fait dans un restaurant pour déjeuner rapidement et me suis mise en route pour la randonnée vers Sellin, environ huit kilomètres. Après un kilomètre et demi, je suis arrivée au pied du Teufelschlucht, le ravin du diable, avec un escalier de bois serpentant sur la pente pour monter au sommet de la falaise boisée. Arrivée en haut, après avoir craché mes poumons, j’ai entendu ce qui semblait être le tonnerre gronder au loin, mais entre les branches des arbres, je n’ai vu que le ciel bleu et quelques nuages blancs. Les bois étaient calmes et magnifiques, au bout d’environ un kilomètre et demi, je suis arrivée à une bifurcation et j’ai emprunté le chemin menant au bord de la falaise et la pluie a alors commencé à tomber. Je suis donc vite allée m’abriter sous le petit abri à quelques mètres de là, la pluie
ne semblait pas passer et le tonnerre grondait à nouveau. Je me suis alors dit que randonner dans une forêt au bord d’une falaise par temps pluvieux avec l’orage qui menaçait au loin n’était peut-être pas une bonne idée, qu’il valait mieux ne pas tenter le diable. La gare du train à vapeur Rasender Roland (Roland le Fulgurant) se trouve à moins de deux kilomètres de là, alors je suis repartie dans cette direction.
Arrivée à la gare, j’ai pris mon billet et comme j’avais trente minutes à tuer, je me suis installée à la terrasse couverte du restaurant de la gare, le soleil brillait à nouveau, j’ai dégusté une bonne petite gaufre avec glace vanille et cerises chaudes. J’ai ensuite embarqué et me suis dit que c’était dommage qu’il n’y ait pas de places en extérieur, la gare suivante était dans un virage et il m’a semblé voir un wagon découvert. Une famille est montée et la petite a demandé si ils pouvaient aller dans le wagon découvert. Alors à l’arrêt suivant, j’ai suivi la famille pour m’asseoir à l’air libre, pas frais car du coup on se prend la fumée dans le visage, mais c’était globalement sympa, à travers la forêt.
Je suis descendue à Baabe car je voulais retourner dans une boutique vue la veille, mais je n’avais pas assez de liquide et ils ne prenaient pas la carte. J’ai donc demandé à Google Maps de m’amener sur la rue principale, où j’ai trouvé une banque, youpi. Puis j’ai suivi Google pour retourner à la boutique… qui était fermée. Je me suis arrêtée quelques secondes pour admirer la mer dans toute sa splendeur, puis j’ai suivi les panneaux vers la gare pour prendre le bus… et me suis rendu compte que Google Maps m’avait fait faire un sacré détour… Le dernier minibus était parti, le bus régional passait trente minutes plus tard, il y avait moins de deux kilomètres, alors j’ai pris l’option pédestre, le long d’un champ de vaches avec le soleil qui se couchait au loin sur un lac, joli.
Arrivée à l’hôtel, exténuée, je me suis posée quelques minutes avant de retourner dîner à Desperado. Encore un cocktail, des nachos en entrées et des fajitas de bœuf, tout était bon, mais je n’ai pas eu le temps de finir mon entrée avant que le plat principal n’arrive.
Je ne vais pas faire long feu ce soir, demain je me lève tôt, et heureusement que j’ai vérifié, je pensais que mon bus était à 11h40, non 10h40. Bon, Flixbus envoie toujours un e-mail le matin du départ, mais quand-même.
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Mercredi 13 septembre 2017
20h
Berlin
Ce matin, avant d’aller prendre le bus, je suis montée au pont, histoire de voir une dernière fois la mer. Après un arrêt à une boutique de souvenirs et avoir rendu ma chambre, je me suis mise en route pour l’arrêt de bus, il est arrivé à l’heure et peu de temps après le départ, la pluie s’est mise à tomber drument, j’ai eu de la chance. Malgré les bouchons et la pluie par moments torrentielle, nous sommes arrivés avec seulement trente minutes de retard à Berlin. Ce fut une jolie escapade, cette petite île est vraiment magnifique, je reviendrai, c’est sûr.